Seita : les cadres séquestrés ont été relâchés

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www.boursier.com , modifié à
Les cinq cadres séquestrés retenus depuis hier par les grévistes de l'usine de Carque du cigarettier Seita ont été relâché ce midi. Les employés du site exigent l'indemnisation de leurs jours de grève.

Cinq cadres du cigarettier Seita ont été séquestrés hier dans l'usine de Carquefou, près de Nantes, par des salariés en grève. Selon Reuters, ils ont été relâchés ce jeudi matin. Le mouvement de grève a débuté lundi dernier, les salariés voulant protester contre la fermeture du site. Les employés réclament par ailleurs le paiement de leurs "absences non autorisées" et "l'arrêt des pressions" à leur encontre. Depuis l'annonce de la fermeture de l'usine, la production a fortement ralenti : la direction a donc exigé que la production remonte à 50 % de son niveau préalable. "sauvegarder la compétitivité" En avril dernier, Imperial Tobacco, propriétaire de Seita, a annoncé la fermeture du site de Carquefou ainsi que celle de son centre de recherche et développement de Bergerac afin de "sauvegarder la compétitivité" du groupe. Le fabricant britannique affirme en effet être confronté à "un important ralentissement de la demande de tabac, l'accroissement de la pression réglementaire et l'explosion de la contrebande et de la contrefaçon". 366 postes supprimés en France L'usine de Carquefou emploie 327 personnes. Sur l'ensemble du territoire français, Imperial Tobacco entend supprimer 366 postes en France sur 1.150. L'usine historique du groupe à Notthingam serait également en passe d'être définitivement fermée. Une partie de la production serait alors délocalisée en Pologne.