Pujol peut rester dans son bureau

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Europe1.fr (avec AFP) , modifié à
Ses opposants avaient demandé son expulsion des locaux de l’Umih, la justice a tranché.

Le bras de fer se poursuit. Le TGI de Paris a rejeté vendredi la demande d'expulsion en référé déposée par les opposants de la présidente contestée de l'Umih Christine Pujol. Elle est enfermée depuis plus d'une semaine au siège du principal syndicat de l'hôtellerie-restauration.

Elle veut poursuivre sa mission

"Il convient de rejeter la demande d'expulsion (...), en l'absence de tout trouble manifestement illicite de ce fait", a estimé le tribunal dans sa décision. Il avait été saisi en urgence par les opposants à Christine Pujol qui ont pris la tête de l'Umih depuis leur coup de force en novembre 2009. Ils souhaitaient le départ de la présidente contestée et de sa collaboratrice du bureau parisien.

L'un des avocats de Christine Pujol, Me Henri de Beauregard, a cependant annoncé à la presse que sa cliente entendait quitter les lieux de son plein gré dans la journée pour y revenir lundi "afin de poursuivre sa mission".

La présidente récemment déchue veut continuer le combat pour rester à la tête du syndicat :

La guerre de tranchée

Elle souhaite notamment, selon Me de Beauregard, "pleinement collaborer" avec le mandataire judiciaire que le TGI de Paris, dans sa décision de vendredi, a décidé de nommer au sein de l'Umih "avec pour mission de convoquer une AGE (assemblée générale extraordinaire, ndlr) afin de permettre l'élection de son nouveau président et de son nouveau vice-président".

Le mandataire judiciaire devra tenter de mettre fin à la guerre de tranchées entre les deux camps qui s'est encore intensifiée ces derniers jours avec l'élection lundi de Roland Héguy à la tête du puissant syndicat. Christine Pujol estime que cette élection est tout aussi illégitime que le coup de force qui a porté une nouvelle direction à la tête du syndicat.