Pour Montebourg, il n'est "pas possible" que Renault ferme des usines en France

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"Il n'y a pas de licenciements à Renault parce que nous l'avons exigé"...

Arnaud Montebourg est revenu jeudi soir sur les négociations en cours entre la direction de Renault et les syndicats, dans l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2. Le ministre du Redressement productif a de nouveau mis en garde contre toute forme de "chantage" et a même affirmé qu'il n'est "pas possible que Renault ferme des usines en France" en faisant allusion aux engagements pris par Renault dans le cadre du plan automobile présenté par le gouvernement en juillet 2012. "Il n'y a pas de licenciements à Renault parce que nous l'avons exigé", a-t-il ajouté. Accord avec les partenaires sociaux Renault et les organisations syndicales ont convenu de se réunir à nouveau le 29 janvier pour poursuivre leurs négociations. Le constructeur automobile a rappelé cette semaine que son engagement à ne pas fermer d'usines et à ne pas licencier est soumis à un accord avec les partenaires sociaux sur la compétitivité de ses usines qui passe notamment par davantage de flexibilité sur la mobilité des salariés mais aussi par un gel des salaires en 2013. Salaire de Carlos Ghosn Interrogé sur le salaire du patron de Renault, Arnaud Montebourg a estimé qu'il ne serait "pas absurde" de demander à Carlos Ghosn, de "faire un effort sur ses propres émoluments puisque des demandes sont formulées à l'égard des autres salariés". Il a rappelé que les deux représentants de l'Etat français au conseil d'administration de Renault avaient voté contre la rémunération de Carlos Ghosn lors de la dernière réunion consacrée à la question.