Pierre Moscovici, prochain président de l'Eurogroupe ?

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www.boursier.com , modifié à
D'après les informations 'Financial Times Deutschland', le ministre français de l'Economie et des Finances auraient de bonnes chances d'être nommé...

Qui deviendra le pilote de l'Eurogroupe ? Jean-Claude Juncker, qui préside depuis 2005 la réunion mensuelle des ministres des Finances de la zone euro, a confirmé lundi soir sa décision de prendre du recul à la fin de l'année. D'après le 'Finanical Times Deutschland', le Français, Pierre Moscovici, "aurait de bonnes chances" de lui succéder. Un compromis entre Paris et Berlin ? D'après le quotidien, lors d'une rencontre qui s'est déroulée en juillet dernier, la Chancelière allemande, Angela Merkel et François Hollande auraient convenu d'une présidence de deux ans environ, alternant entre Pierre Moscovici et son homologue allemand Wolfgang Schäuble. Initialement, ce dernier devait entamer la présidence, poursuit le journal, mais des élections se préparent outre-Rhin. Il n'est donc pas dit que Wolfgang Schäuble demeure à son poste. Cette information n'a cependant pas été confirmée par le gouvernement fédéral, précise le 'FT Deutschland'. Pas de règles établies Le traité de l'Union Européenne ne pose cependant aucune condition spécifique pour accéder à la présidence de l'Eurogroupe. Seul impératif : la personne doit être désignée par les ministres des Finances de la zone euro, avec un vote majoritaire, pour un mandat renouvelable de deux ans et demi. Outre les ministres des Finances français et allemand, d'autres noms ont circulé pour prendre la suite de Jean-Claude Junker. C'est notamment le cas du Premier ministre finlandais et ex-ministre des Finances, Jyrki Katainen. Le quotidien allemand souligne cependant que cette candidature pourrait poser problème dans la mesure où le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, est déjà finlandais. Le nom de l'actuel président du Conseil italien, Mario Monti a aussi été cité. Quel que soit le représentant élu, il devra avoir "un profil de chef de gouvernement", a simplement estimé la ministre autrichienne des Finances, Maria Fekter.