Petroplus : un repreneur en vue

Parmi les solutions de reprise de Petroplus, celle représentée par la firme Klech semble la plus sérieuse.
Parmi les solutions de reprise de Petroplus, celle représentée par la firme Klech semble la plus sérieuse. © REUTERS
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et Carole Ferry , modifié à
Le groupe suisse Klesch fait figure de favori à la reprise. Les salariés réclament des garanties.

Alors qu'une information préliminaire a été ouverte pour faillite frauduleuse concernant la raffinerie de Petroplus à Petit Couronne, en Seine-Maritime, les salariés attendent qu'un repreneur se fasse connaître. Actuellement, l’entreprise, placée en redressement judiciaire avec une période d'observation de six mois, peut être liquidée du jour au lendemain.  Mais des pistes semblent s'ouvrir. Parmi les noms qui circulent, un sort du lot, celui du groupe Klesch. Une délégation du groupe a même visité la raffinerie récemment.

Comme Petroplus, la société Klesch, quasiment inconnu en France, est suisse. Et elle possède plusieurs atouts. Certes, elle fabrique des carburants, mais elle est aussi spécialisée dans la fabrication du bitume pour les routes et de lubrifiants. De quoi diversifier l’activité sur le site français. Un site qui, pour Klesch, pourrait se présenter comme une très belle opportunité à moindre coût.

"Il faut être vigilant"

D’où une certaine méfiance des salariés, qui veulent s’assurer que ce repreneur potentiel a les reins assez solides pour offrir un vrai avenir à l’usine. "Il y a des investissements pour la faire redémarrer, il y a des investissements importants, de plusieurs dizaines de millions d’euros, pour assurer ce qu’on appelle les grands arrêts, qui permettent de s’assurer la conformité des installations à la réglementation applicable", détaille Jean-Marie Valentin, avocat des employés de Petroplus. "Il faut être vigilant. Ce dont a besoin ce site, ce n’est pas simplement d’une solution à court terme. C’est d’un véritable projet industriel qui assure une véritable pérennisation de ces installations industrielles pour les prochaines années."

D’où une certaine méfiance des salariés, qui veulent s’assurer que ce repreneur potentiel a les reins assez solides pour offrir un vrai avenir à l’usine. "Il y a des investissements pour la faire redémarrer, il y a des investissements importants, de plusieurs dizaines de millions d’euros, pour assurer ce qu’on appelle les grands arrêts, qui permettent de s’assurer la conformité des installations à la réglementation applicable", détaille Jean-Marie Valentin, avocat des employés de Petroplus. "Il faut être vigilant. Ce dont a besoin ce site, ce n’est pas simplement d’une solution à court terme. C’est d’un véritable projet industriel qui assure une véritable pérennisation de ces installations industrielles pour les prochaines années. "