GDF Suez, qui a dévoilé mercredi un vaste plan d'économies visant à réduire sa dette d'un tiers d'ici 2014, a assuré jeudi qu'il n'entraînerait aucun plan social, et serait réalisé surtout via des efforts accrus d'optimisation des achats et des frais généraux du groupe. Le groupe, qui a recruté 25.700 personnes cette année, "a la flexibilité pour gérer sans problème cette adaptation et sans plan social bien évidemment", a déclaré le PDG du groupe Gérard Mestrallet.
Le groupe a par ailleurs évalué à 165 millions d'euros son manque à gagner lié à la limitation des tarifs du gaz au quatrième trimestre, qui a été invalidée le mois dernier par le Conseil d'Etat, a indiqué jeudi le PDG du groupe Gérard Mestrallet.
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"Il y a un manque à gagner puisque les hausses (nécessaires pour couvrir les coûts du groupe, ndlr) n'ont pas été répercutées", et il s'élève à "165 millions à la fin de l'année 2012", a-t-il déclaré. Une porte-parole du groupe a précisé que ce chiffre portait sur le seul quatrième trimestre et que le groupe évaluait son préjudice lié à la limitation des tarifs depuis juillet à 185 millions d'euros.