Neo Sécurité : 3 repreneurs sont en lice

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Fabienne Cosnay avec AFP , modifié à
Le groupe Fiducial est toujours intéressé. Deux autres repreneurs se sont aussi manifestés.

Au final, qui sauvera Neo Sécurité ? Au fil des semaines, les repreneurs potentiels évoluent. Après avoir un temps envisagé de retirer son offre de reprise, le leader français de l'expertise comptable Fiducial est finalement toujours sur le coup pour reprendre le deuxième groupe de surveillance français, placé en redressement judiciaire, le 18 juin. "Fiducial a fait savoir mercredi soir (à toutes les parties prenantes) à la procédure (de redressement judiciaire) qu'il continuait à travailler", a indiqué le porte-parole de Neo Securité.

Mais le groupe d'expertise-comptable n'est pas seul. Toujours selon un porte-parole de Neo Securité, deux autres acteurs sont aussi sur les rangs. L'un serait un spécialiste du service aux entreprises. L'autre serait le fonds Caravelle, spécialiste de la reprise des affaires en difficulté.

Alyan a jeté l'éponge

En revanche, le groupe Alyan, qui faisait partie des repreneurs potentiels, a jeté l'éponge. L'entreprise a annoncé dans une lettre mise en ligne mercredi par le syndicat Force Ouvrière qu'il renonçait à son offre de reprise, faute de soutiens financiers suffisants. "En l'état, malheureusement, il n'a pas été possible de disposer d'engagements permettant d'assurer les financements sollicités. Dans ces conditions (...) nous ne poursuivrons pas la reprise de la société Neo Security", écrit le PDG d'Alyan.

Les pouvoirs publics avaient octroyé à l'entreprise un sursis dans le paiement de charges fiscales et sociales afin de permettre la poursuite de discussions avec des repreneurs potentiels. Les offres de reprise de Neo Securité doivent être examinées le 16 juillet par le tribunal de commerce, qui pourrait cependant accorder un délai, dans l'attente de la concrétisation des offres.