Les négociateurs entrent dans le vif du sujet

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Deuxième journée de négociation à Copenhague : financement et objectifs chiffrés au programme.

Les négociations chiffrées ont commencé, après la bonne nouvelle venue des Etats-Unis lundi soir : l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) a enfin reconnue que les émissions de gaz à effet de serre étaient responsables du réchauffement climatique. L’administration de Barack Obama a désormais la possibilité de s’engager, l’ONG Greenpeace s’est d’ailleurs félicitée de ce "signal important".

Le directeur général de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a tenu à souligner les enjeux de ce sommet et déclaré : "S'il n'y pas de mesures prises immédiatement pour réduire les émissions de CO2, il faudra 500 milliards de dollars d'investissements additionnels pour rattraper le retard pris". Pour compléter ce constat, la décennie 2000-2009 devrait être "la plus chaude jamais enregistrée", selon les dernières estimations fournies par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Les débats portent actuellement sur le financement de la lutte contre le réchauffement climatique. Les pays les plus développés devraient alimenter un fonds d’adaptation climatique qui viendra en aide aux pays les moins avancés. Le Bangladesh a ainsi demandé 15 % du futur fonds mondial, qui pourrait s’élever à plus de 600 milliards de dollars.

Les discussions regroupent quotidiennement quelques 15.000 personnes, dont 3.500 journalistes. Les tables rondes de la journée portent sur la lutte contre la déforestation, le financement de l'adaptation aux changements climatiques ou encore les mécanismes de vérification des engagements des différents pays.

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