Les métallos de Florange à l’Elysée

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avec AFP , modifié à
Ils ont déposé une pétition réclamant la nationalisation ou une loi obligeant Arcelor à vendre.

L’INFO. Le combat continue pour les salariés du site ArcelorMittal de Florange, décidés à sauver leurs hauts-fourneaux et donc leurs emplois. Une délégation venue de Moselle s’est rendue mercredi à l’Elysée pour y rencontrer l’équipe de François Hollande et lui remettre une pétition. De quoi changer la donne ?
 

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• Une journée sur tous les fronts. Outre la délégation intersyndicale reçue à l’Elysée, une dizaine de métallurgistes avaient été reçus auparavant par Harlem Désir au siège du PS. Dans le même temps, d’autres employés du groupe ArcelorMittal ont occupé l’avenue de Marigny, près de l’Elysée, tandis qu’un troisième groupe s’était enchaîné aux barreaux d'une fenêtre de Matignon pendant une vingtaine de minutes, avant d'être délogé.

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Déception des métallos. Cette mobilisation a visiblement été peu concluante pour les sidérurgistes de Florange. A l’Elysée, "le conseiller social a pris acte de la pétition, avec plus de 31.000 signatures mais il n'a pas le mandat pour négocier", a réagi Edouard Martin, leader de la CFDT. "Ils ferment Florange et maintenant ils nous gazent. En 2017 ils iront chercher des voix au Medef". Quant au PS, il est accusé d’avoir servi "de la langue de bois".

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Ce que souhaitent les métallos. Depuis l'accord du 30 novembre entre le patron du géant de l'acier, Lakshmi Mittal, et le gouvernement, les hauts fourneaux sont condamnés à la fermeture. Une décision synonyme de 629 suppressions de postes et que les employés refusent. Ces derniers réclament soit une nationalisation temporaire du site, soit sa revente forcée à un autre groupe sidérurgiste.

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