Depuis plusieurs années, le recours au chômage partiel ne cesse d’augmenter dans le secteur automobile, particulièrement malmené par la crise : 2% des salariés étaient concernés en 2003, puis 6% au quatrième semestre 2008 et plus de 10% au premier trimestre 2009, selon les chiffres dévoilés jeudi par le ministère de l’Emploi et l’Insee.
Au-delà de la crise, l’évolution de la réglementation a aussi permis ce recours plus large au chômage partiel. En effet, depuis la fin 2008, le système a été assoupli. L'automobile est ainsi, avec le textile, la filière où le contingent d'heures de chômage partiel autorisé est le plus important : jusqu'à 1.000 heures/an, soit plus de 6 mois, si nécessaire.
L'étude publiée jeudi note cependant que le recours au chômage partiel n’a pas atteint au cours des derniers mois "les points hauts du début des années 1990".