"Nous avons malheureusement d'importantes surcapacités dans les activités de pneus pour voitures et poids lourds. Les mesures auxquelles nous travaillons actuellement sont nécessaires", a expliqué mercredi Thomas Neumann, le patron de Continental pour justifier la fermeture de l’usine de Clairoix. Il n'exclut d’ailleurs pas de fermer d'autres sites en Europe
L'équipementier allemand a annoncé le mois dernier vouloir fermer ces deux usines, menaçant ainsi 1.900 emplois. Au premier trimestre, il a accusé une perte nette de 267,3 millions d'euros, contre un bénéfice de 167 millions un an plus tôt, en raison du plongeon des ventes automobiles.