La Troïka prête à revenir en Grèce, une fois le gouvernement stable constitué

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www.boursier.com , modifié à
Les créanciers d'Athènes avaient suspendu leurs discussions dans l'attente des résultats des élections législatives de dimanche.

Les marchés reprennent leur souffle ce matin après la victoire des conservateurs de la Nouvelle Démocratie aux élections législatives en Grèce, favorables aux mesures d'austérité imposées par les créanciers internationaux du pays. Le leader du parti, Antonis Samaras doit être reçu dans la matinée par le président grec Karolos Papoulias, dans l'optique de former une coalition avec les socialistes du Pasok. La constitution d'un nouveau gouvernement stable est la condition au retour de la Troika (BCE, FMI, Union Européenne). Le Fonds monétaire international avait suspendu en mai dernier les discussions avec Athènes concernant les versements à venir de son aide, dans l'attente des résultats de ces élections. Une inspection, est depuis de longue date fixée à la fin du mois de juin, début juillet. "L'Eurogroupe réaffirme son engagement à soutenir la Grèce dans ses efforts d'ajustement afin de s'attaquer aux nombreux défis auxquels son économie est confrontée", ont assuré hier les ministres des Finances de la zone euro, à l'issue des résultats. La suspension des discussions a entraîné du retard dans l'application initiale des mesures prévues par le plan d'austérité. Des concessions devraient donc être accordées à Athènes. "Nous sommes prêts à discuter d'un calendrier étant donné que nous ne pouvons pas ignorer les semaines perdues et nous ne voulons pas que les gens souffrent à cause de cela", a indiqué le secrétaire d'Etat allemand aux Finances Steffen Kampeter, à la chaîne de télévision ARD, d'après les propos rapportés par Reuters. En revanche, ce dernier a précisé qu'une renégociation du plan était exclue...