La Lauragaise, ex-Spanghero, va déposer le bilan

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avec AFP , modifié à
EMPLOI - Son repreneur n'est pas arrivé à convaincre les banques de l'aider à relancer l'entreprise impliquée dans le scandale de la viande de cheval.

La société Spanghero, par qui est arrivé le scandale de la viande de cheval vendue comme étant du boeuf, a eu beau changer de nom, cela n'a rien changé. Devenue "La Lauragaise", l'entreprise basée à Castelnaudary va demander son placement en redressement judiciaire pour "sauver l'entreprise et ses 100 emplois" avec un repreneur, a annoncé mardi son patron.

Reprise par son fondateur. L'entreprise devait son nom à l'ancien rugbyman Laurent Spanghero, qui avait avait fondé la société en 1970 avant de la vendre. Puis il l'a rachetée en juillet 2013, lorsque l'entreprise était au plus mal après avoir été au cœur d'un vaste scandale sanitaire. Mais son "repreneur-fondateur" n'a pas réussi à redresser la barre : l'entreprise fut à l'arrêt total pendant l'enquête et, depuis, les ventes n'ont jamais retrouvé leurs niveaux d’antan.

En manque d'argent frais, la société n'a pas réussi à convaincre les banques de la suivre dans de nouveaux projets. "Je vais demander au tribunal de commerce de Carcassonne l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire avec continuation de l'activité parce que j'ai du mal à convaincre la Banque publique d'investissement (BPI) et les autres banques qu'il faut qu'elles révisent leurs positions", a détaillé Laurent Spanghero.

Spanghero viande

Objectif : faire survivre l'entreprise. Laurent Spanghero espère que d'autres investisseurs sauront se montrer plus persuasifs vis-à-vis des banques et lui permettront de se relancer. Le fondateur de l'entreprise a indiqué avoir "trouvé deux candidats à la reprise, des Français, des partenaires solides, mais qui mettent des conditions pour un problème de crédit-bail". Et ce dernier de conclure : "on demande un plan de continuité pour permettre aux repreneurs potentiels de faire valoir leurs propositions. L'aventure est difficile mais je continue à garder l'espoir qu'on sauvera l'entreprise et ses 100 emplois", a-t-il dit.

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