L'UFC Que Choisir doute de la qualité du réseau 4G de Free Mobile !

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www.boursier.com , modifié à
Les mises en garde adressées aux consommateurs se multiplient...

Après Orange et le gouvernement, c'est au tour de l'UFC Que Choisir de mettre les consommateurs en garde suite aux annonces de Free Mobile sur la 4G. Le quatrième opérateur a fait savoir mardi qu'il incluait cette nouvelle technologie dans ses forfaits actuels sans en modifier les prix. "Sur le papier, le résultat est à la hauteur des attentes. Mais dans les faits, il est encore trop tôt pour savoir si la qualité du service sera cette fois au rendez-vous", prévient d'ores et déjà l'association de consommateurs... Une faible couverture L'UFC Que Choisir qui a consulté les cartes mises à disposition par l'opérateur sur son site internet observe que "de nombreuses grandes villes, dont Lyon, Paris et sa banlieue, sont encore très mal desservies". A titre d'exemple, une bonne partie du 3ème arrondissement de la capitale n'est pas encore couvert tout comme Colombes, Courbevoie ou encore Aubervilliers. "Un opérateur peut très bien autoproclamer une ville "couverte" alors que seule une petite partie l'est réellement", rappelle l'UFC Que Choisir, renvoyant les consommateurs vers son étude publiée récemment sur le sujet. Face aux critiques, Free mobile se défend. "On a 700 antennes aujourd'hui, mais il y en a des centaines qui vont être installées dans les semaines et les mois qui viennent",a encore rappelé ce mercredi matin sur 'BFM Business', le directeur général de l'opérateur, Max Lombardini. D'après les données publiées hier par l'ANFR, Free a allumé 700 supports au 1er décembre 2013 et a reçu lui a attribué 1.145 autorisations. Interrogation sur le débit "L'autre inconnue, c'est le débit. Free, comme Orange, s'appuie sur ses 20 MHz dédiés à la 4G dans la bande des 2,6 GHz pour annoncer un débit maximum de 150 mégabits par seconde (Mbits/s)", s'inquiète l'UFC. "Certes, l'opérateur précise bien que ce débit risque fort d'être revu à la baisse en fonction des conditions (distance par rapport à l'antenne, nombre d'utilisateurs connectés simultanément, obstacles, dimensionnement du réseau de l'opérateur...)" mais "bon nombre de clients risquent fort d'être déçus lorsqu'ils s'apercevront qu'ils ne pourront jamais s'approcher de ce débit", poursuit-elle.