Immobilier : le pouvoir d'achat a chuté

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Des différences énormes s'observent entre les plus grandes villes.

Conséquence de la hausse des prix du logement, le pouvoir d'achat de l'immobilier a chuté en 2011. Localement, le constat varie selon le lieu de résidence. Une étude de deux sites spécialisés dans l'immobilier, meilleursagents.com et empruntis.com a pour la première fois comparé le revenu moyen des habitants des dix plus grandes villes françaises au prix du mètre carré, révèle Le Parisien vendredi.

Premier enseignement de l'étude, gagner plus n'est pas gage de logement plus spacieux, selon la ville où vous habitez. Un euphémisme pour les Parisiens, bons derniers du classement, pour qui le revenu par ménage considéré comme moyen (4.710 euros) permet de n'acheter que 31 m², soit un grand studio. Pour un logement équivalent à celui des Strasbourgeois, les mieux lotis (62 m², 2.665 euros), les habitants de la capitale devraient dépenser 3,5 fois plus !

La surface accessible varie du simple au double selon la ville

Rennes partage la tête du classement en terme de superficie avec Strasbourg, devant Nantes (58 mètres carrés), Lyon et Toulouse avec 55 m², Bordeaux (53) , Marseille (51), Lille (46) et Nice (38).

L'étude prend en compte un endettement sur 20 ans, son taux d'intérêt, et l'évolution des prix de l'immobilier de février 2011 à février 2012. Avec 4,2% d'inflation sur cette période, les Rennais ont ainsi perdu 4 m² (62 contre 66 en 2011). A Lille, la hausse de 7% du prix de la pierre mêlée à une légère augmentation du taux d'intérêt a fait perdre 3 mètres carrés de pouvoir d'achat aux ménages.

La variation du pouvoir d'achat ville par ville est à découvrir ici.