Hausse du gaz : "Le compte y est presque"

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avec AFP

Le patron de GDF Suez Gérard Mestrallet a estimé mardi que "le compte y (était) presque" avec la hausse du tarif du gaz de 2,4% au 1er janvier annoncée lundi par le gouvernement, et que l'extension des tarifs sociaux était une mesure "indispensable".

Le gouvernement français a été contraint d'accorder une nouvelle majoration à GDF Suez, après que le Conseil d'Etat ait jugé insuffisante la hausse de 2% des tarifs réglementés du gaz en octobre. Le gendarme du secteur, la CRE, avait estimé qu'ils auraient dû augmenter de plus de 6%.

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"Le compte y est presque", a déclaré M. Mestrallet sur la radio France Info. "Cette hausse anticipe un tout petit peu la conclusion d'une négociation que nous avons avec un grand fournisseur de gaz international que nous espérons bien conclure avant la fin de l'année". "Si cette négociation se conclut favorablement, ce que j'espère bien, à la fin de l'année, les 2,4% correspondront effectivement à la répercussion intégrale des coûts d'approvisionnement de GDF Suez", a expliqué le patron du groupe énergétique. "Donc, si tel est le cas, nous ne ferons pas de contentieux", a-t-il ajouté.