Grève dans la restauration ferroviaire : la SNCF s’en mêle

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le directeur des ressources humaines de la SNCF a reçu mercredi une intersyndicale de Cremonini, société de restauration à bord des TGV, dont les salariés sont en grève depuis le 11 mai.

Depuis une vingtaine de jours, les usagers d’un grand nombre de TGV ne peuvent pas s’offrir de petit café au wagon-bar, pour cause de grève des salariés de l’entreprise Cremonini, gérante de ces lieux de restauration. Une situation qui devrait se poursuivre ce week-end encore dans un TGV sur deux.

Face à cette situation, la direction de la SNCF a décidé de s’impliquer dans le dialogue entre Cremonini et les grévistes. Ces derniers reprochent à l'entreprise ferroviaire d'avoir cédé le marché de la restauration embarquée à Cremonini depuis le 1er mars pour "une bouchée de pain".

Les raisons de cette grève, expliquée par Mélanie Taravant :

 

Alors qu'une délégation avait été entendue une première fois par la SNCF au début de la grève, des salariés ont été reçus mercredi par le DRH François Nogué qui a selon eux reconnu "que ce conflit a déjà trop duré" et qu'il "nuit à l'image" de la SNCF.

"L'incompétence de Cremonini oblige la SNCF à entrer dans la danse", s'est réjouie l'intersyndicale CFDT-Sud-Rail-FO-CGT dans un communiqué, à l'issue d'une manifestation de 90 salariés, selon la police, devant le siège de la SNCF dans la matinée.