François Hollande ne croit pas vraiment à un retour de Berlusconi

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www.boursier.com , modifié à
Réunis à Bruxelles, les dirigeants européens ont apporté leur soutien à Mario Monti, le chef du gouvernement sortant...

Le retour éventuel de Silvio Berlusconi dans la vie politique italienne laisse les dirigeants européens plutôt sceptiques... Réunis à Bruxelles, certains ont publiquement apporté leur soutien à Mario Monti, l'actuel président du Conseil et successeur du "Cavaliere", qui a annoncé sa démission sans doute avant Noûl, une fois le budget 2013 adopté. "Je ne pense pas qu'il y ait une perspective très sérieuse du côté de Monsieur Berlusconi qui, lui-même, a semblé exclure sa candidature. Mais enfin avec lui, ce qui est vrai un jour ne l'est pas forcément le lendemain. Mais je ne pense pas qu'il y ait un mouvement de retour", a déclaré François Hollande. Après avoir annoncé le weekend dernier son intention de briguer à nouveau la présidence du Conseil à la faveur des élections législatives prévues février, Sivio Berlusconi a en effet fait un pas de côté. Il a affirmé être prêt à soutenir Mario Monti si ce dernier prenait la tête d'une coalition de centre-droit. La confiance en l'Italie restaurée Le chef de l'Etat français a par ailleurs salué l'action de Mario Monti à la tête du gouvernement italien : "Je ne pense pas que l'Italie aujourd'hui soit un problème pour l'Europe, en aucune façon, parce que l'Italie a fait des choix depuis plusieurs mois, s'est redressée", a-t-il poursuivi. Un discours soutenu par la chancelière allemande Angela Merkel : "Ce que Mario Monti et son gouvernement ont accompli au cours des derniers mois a fortement contribué à restaurer la confiance dans l'Italie", a-t-elle estimé. "Ce que j'ai dit clairement aujourd'hui et cela a été confirmé par tous les autres est que le gouvernement qui a obtenu un large soutien parlementaire de la part de tous les partis est le gouvernement de Mario Monti et de ses ministres (...) Ils ont accompli un travail très constructif pour rétablir la confiance dans l'Italie", a-t-elle estimé.