François Hollande lève son veto sur le Pacte budgétaire après l'accord sur la croissance

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www.boursier.com , modifié à
Les chefs d'Etats et de gouvernements de l'UE sont tombés d'accord sur es mesures de relance de l'économie.

L'accord sur la croissance conclu cette nuit à Bruxelles entre les chefs d'Etats et de gouvernements et qui prévoit d'injecter 120 milliards d'euros pour relancer l'économie et l'emploi, a été jugé satisfaisant par le Président français, François Hollande. Ce dernier s'est donc dit prêt à ratifier le pacte de stabilité budgétaire. "Je proposerai que soient soumises au Parlement toutes les décisions concernant l'Europe : le pacte de croissance, la supervision bancaire si c'est nécessaire, la taxe sur les transactions financières et le pacte budgétaire", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse qui s'est tenue à Bruxelles en début d'après-midi. Durant la campagne présidentielle, le socialiste avait indiqué qu'il souhaitait renégocier le texte pour y ajouter un volet de croissance. Faute de renégociation, l'accord trouvé cette nuit, a été jugé satisfaisant par le président. Pour mémoire, ce pacte signé le 2 mars dernier par 25 membres de l'UE - refus de la République Tchèque et du Royaume-Uni - prévoit des sanctions automatiques en cas de dérapages des finances publiques. Le texte contraint ainsi les Etats à introduire une règle d'équilibre budgétaire, qui peut, de préférence, être inscrite dans la constitution. Sur ce point, François Hollande a dit qu'il ne souhaitait pas de modification constitutionnelle. "Une loi de programmation budgétaire sera votée pour rétablir l"équilibre des finances publiques", a t-il indiqué cet après-midi. Ce traité doit entrer en vigueur au 1er janvier 2013 ou dès lors que 12 Etats membres l'auront ratifié. Pour l'heure, huit pays l'ont déjà adopté, le dernier étant l'Irlande qui s'est prononcé par référendum.