Le président Nicolas Sarkozy a martelé mercredi, devant les députés UMP, qu'il voulait "une vraie réforme" de la fiscalité cet été et non pas "une toute petite réformette".
Recevant les députés UMP à l'Elysée, il a réaffirmé, selon des participants, qu'il tiendrait "sa parole" et qu'il y aurait bien une réforme de la fiscalité présentée avant l'été au Parlement. "Pourquoi le problème de l'ISF (impôt sur la fortune, ndlr) n'existe-t-il nulle part ailleurs ? Pourquoi avoir peur de ce débat ?", a-t-il ajouté.
Assurant que "ce sujet (le) passionne", Nicolas Sarkozy a reconnu que la réforme faisait "débat" mais souligné qu'il ne fallait pas se limiter à des "propositions parcellaires". "Il vaut mieux une vraie réforme avec quelques inconvénients qu'une toute petite réforme avec tous les inconvénients. La frilosité nous ferait perdre des électeurs", a poursuivi le chef de l'Etat.