Vingt euros au lieu de onze, c'est le prix "logique" à payer pour le contribuable, selon le député UMP Gilles Carrez, chargé de trouver les financements des transports du Grand Paris. "Il faut que la circulation de l'automobile et de poids lourds contribue au financement des réseaux de transports publics", a déclaré, sur Europe 1, le rapporteur général du budget à l'Assemblée nationale, qui vient de rendre son rapport à Matignon. "C'est une idée logique dans le cadre du Grenelle" de l'environnement, a-t-il ajouté.
"Connaissez des prix qui aient diminué en 20 ans ?", a demandé Gilles Carrez pour désamorcer toute objection. Il a rappelé qu'il y a plus de 20 ans, le PV de stationnement s'élevait à 75 francs, donc un peu moins de 11 euros. Assouplissant son propos, il a souligné que le doublement ne se ferait pas en une fois mais "sur plusieurs années".
Le relèvement du tarif des PV pourrait, selon l'entourage du député, rapporter 1,8 milliard d'euros entre 2010 et 2025, période qu'il propose pour la réalisation d'une première phase des 35 milliards d'investissements annoncés fin avril par Nicolas Sarkozy.