Bussereau : "On n’est pas loin d’un accord" sur le RER A

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le secrétaire d’Etat aux transports espère une sortie de crise rapide dans la grève du RER A et évoque la gestion des intempéries.

"Cette longue grève devient inadmissible, cela fait maintenant une semaine, ce n’est pas supportable". Dominique Bussereau a suivi les dernières négociations pour résoudre la grève sur le RER A et a déclaré au micro d'Europe 1 que "les choses avancent bien".

"Les partenaires sociaux ont discuté toute la nuit", Dominique Bussereau s’attend donc à une sortie de crise rapide : "On n’est pas loin d’un accord, il faudrait maintenant un petit peu de bonne volonté". Le secrétaire d’Etat se félicite que "le service minimum fonctionne aux heures de pointe", mais reconnaît "des conditions difficiles" le reste de la journée.

La France est sous la neige, le secrétaire d’Etat aux transports est donc sur le qui-vive : Routes coupées, trains et avions retardés, une partie du pays est paralysée, mais "on peut espérer que dans la journée les conditions s’amélioreront". L’enneigement était pourtant annoncé depuis plusieurs jours par la météo, mais Dominique Bussereau estime que de tels blocages sont habituels, comme "dans tous les pays du monde", et observe une meilleur gestion de la crise : "l’année dernière j’avais râlé car on n'avait pas anticipé".

Dominique Bussereau annonce aussi une mesure délicate, l’installation de nouveaux radars routiers : "Depuis deux mois, les chiffres de la sécurité routière sont moins bons et on se prépare à prendre des mesures difficiles : des radars supplémentaires…"

Evoquant l'A380 cloué au sol jeudi à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, le secrétaire d'Etat aux transports se montre rassurant : "Vous savez, un avion neuf, un hélicoptère neuf, quel que soit le type d'avion, le type d'hélicoptère, même un train ou un autorail neuf, il y a toujours des problèmes au départ". Il s'agit du troisième pépin technique en moins d'un mois sur l'unique Airbus A380 détenu par Air France.

> Retrouvez l'interview de Dominique Bussereau dans son intégralité.