Bercy relève légèrement sa prévision de croissance 2012, mais modère celle de 2013 !

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Une bonne et une mauvaise nouvelle...

Une bonne et une mauvaise nouvelle ! Le gouvernement français a relevé de 0,5 à 0,7% sa prévision de croissance pour l'année en cours, mais a réduit de 2 à 1,75% celle de... 2013. Le Ministre de l'Economie, François Baroin, en a fait l'annonce hier soir, peu après que l'INSEE, dans sa note de conjoncture de mars, eut dépeint une situation moins adverse que prévu pour l'économie hexagonale. Bercy "prend note de ces nouvelles prévisions et se félicite de l'amélioration en cours des perspectives économiques", ont indiqué les services du ministère. "En France, la croissance au premier semestre 2012 serait légèrement supérieure à la moyenne de la zone euro mais serait en dessous de son rythme potentiel : elle serait nulle au premier trimestre, avant de repartir modérément au deuxième trimestre (+0,2%)", a précisé l'INSEE dans son document mensuel, ce qui porterait "l'acquis de croissance" à 0,5% sur le 1er semestre 2012. Mais le tableau brossé par l'institut statistique est loin d'être rose puisque la faiblesse de la croissance devrait encore faire des dégâts sur le marché du travail, avec une prévision de 50.000 pertes d'emplois au premier semestre 2012 dans les secteurs marchands, et une poursuite de la hausse du chômage. Ces projections sont entourées de nombreux aléas, indiquent encore les rédacteurs de l'enquête, ce qui est la norme depuis le début de la crise financière. Parmi eux, l'évolution du prix du baril, puisque l'INSEE a retenu un prix moyen de 120 Dollars pour le Brent (qui cote actuellement 123,4$) : un niveau moindre "soutiendrait la croissance des pays développés, et en particulier de la France", alors qu'inversement, "une hausse plus importante du prix du baril de Brent viendrait amputer l'activité des pays développés".