Belfort : Alstom nie une baisse d'effectifs

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avec AFP

La direction d'Alstom a démenti mercredi les accusations de la CGT sur le non-respect par la société de son engagement de maintien de l’emploi sur le site de Belfort en échange d'avantages fiscaux. L'engagement d'Alstom de maintenir le niveau d’emploi de son activité Turbomachines est "intégralement et scrupuleusement respecté", a affirmé Philippe Kasse, porte-parole parisien du groupe. Cet engagement a été pris "à l’occasion d’un agrément fiscal avec le ministère des Finances intervenu en mars 2010 lors de l’absorption juridique de l’activité Turbomachines par Alstom Power Systems" et "le niveau des effectifs est resté stable sur l’ensemble des activités apportées dans le nouvel ensemble", a-t-il précisé.

Des militants CGT d'Alstom ont alerté mardi la candidate aux primaires socialistes Ségolène Royal, en visite dans le Territoire-de-Belfort, sur la fermeture prochaine de deux ateliers de composants de centrales nucléaires à Belfort, qui concerne 100 emplois. Dans un courrier à la ministre du Budget Valérie Pécresse, la CGT rappelait début août que les avantages fiscaux dont a bénéficié APS en fusionnant avec APT étaient subordonnés "à la poursuite de l'activité de la société absorbée" pendant trois ans.