Avec la hausse de 2,4% des prix du gaz, "le compte y est presque", dit le PDG de GDF

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www.boursier.com , modifié à
A condition que la conclusion d'un accord avec un grand fournisseur de gaz international aboutisse...

"Le compte y est presque", a estimé ce mardi matin le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, suite à l'annonce du gouvernement d'une hausse de 2,4% des prix du gaz au 1er janvier prochain. Négociation en cours avec un grand fournisseur "Cette hausse anticipe un peu la conclusion d'une négociation que nous avons avec un grand fournisseur de gaz mais que nous espérons conclure avant la fin de l'année, ce que j'espère bien", a-t-il expliqué au micro de France Info. Sans cette renégociation, les prix du gaz auraient flambé de 4%, a rappelé lundi, la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho. Si l'accord est effectivement conclu, les 2,4% "correspondront à la répercussion des coûts d'approvisionnement de GDF Suez". Si c'est le cas nous ne ferons pas de contentieux", a précisé Gérard Mestrallet. Une nouvelle formule de calcul qui va "dans le bon sens" Sur le nouveau mode de calcul que le gouvernement souhaite mettre en place, "les mesures proposées sont à la fois rationnelles et appropriées", a estimé Gérard Mestrallet. Delphine Batho a expliqué hier que l'Etat envisage de fixer annuellement le cadre de la formule tarifaire. Il s'appliquera mensuellement "avec la possibilité d'avoir une clause de sauvegarde (...) de sorte que lorsqu'il y a des circonstances exceptionnelles, l'Etat peut reprendre la main". Ce contrôle, le PDG Gérard Mestrallet ne le voit pas d'un mauvais oeil, au contraire, dès lors que "les tarifs reflètent les coûts" d'approvisionnement du gaz.