Affaire Tapie : Montebourg dément avoir demandé l'éventuelle démission de S.Richard

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www.boursier.com , modifié à
Le PDG de France Télécom était le directeur de cabinet de Christine Lagarde au moment des faits...

"Arnaud Montebourg tient à préciser qu'il n'a pas fait de déclaration au 'Monde' sur l'affaire Tapie-Lagarde. A ce jour, personne n'est mis en examen. L'Etat, en qualité d'actionnaire, se prononcera, s'il y a lieu, le moment venu sur un dossier qui est en cours", indique le cabinet du ministre du Redressement productif dans un communiqué. Le Monde.fr assurait ce matin qu'Arnaud Montebourg avait déclaré vouloir la démission du PDG de France Télécom en cas de mise en examen, ce dernier étant auditionné lundi. "Nous devons tous être exemplaires, ministres et patrons de grandes entreprises publiques", écrivait le site internet, disant citer le ministre... Pour mémoire, la justice s'interroge sur le fait que le ministère de l'Economie a choisi en 2007, de solder par un arbitrage privé un litige judiciaire concernant la revente en 1993, par le Crédit lyonnais, d'Adidas, contrôlé par l'homme d'affaires, Bernard Tapie. Il s'était vu verser environ 400 millions d'euros, avec les intérêts. A la recherche d'un coupable ? Fin mai, la Cour de justice de la République (CJR) a placé Christine Lagarde, actuelle patronne du FMI et ministre de l'Economie au moment des faits, sous le statut de témoin assisté. "Dans cette affaire, il va falloir un fusible. Pour raison d'Etat, personne ne veut inquiéter Christine Lagarde", aurait déclaré un proche de François Hollande au site internet du quotidien. Stéphane Richard, directeur de cabinet de cette dernière lorsque l'affaire a été soldée, ferait-il le coupable idéal ? Meilleure solution Selon le "Canard Enchaîné" paru mercredi, le PDG de France Télécom aurait affirmé à des journalistes que le secrétaire général de l'Elysée à l'époque, Claude Guéant, a "donné pour instruction de recourir à un arbitrage" dans cette affaire, en juillet 2007. Mais l'intéressé a démenti ces informations auprès de l'agence Reuters. Au cours de cette réunion, "il a été confirmé que l'arbitrage était la meilleure solution", a confié Stéphane Richard, d'après les propos rapportés par son entourage...