Grève dans les transports : nos conseils pour surmonter votre stress

© AFP / Mikaël Reichardt / Europe 1
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Chez Air France vendredi, à la SNCF à partir de mardi, les prochains jours risquent d’être particulièrement stressants dans les transports. Ne désespérez pas !

Comme des milliers d’usagers des transports en commun, vous commencez peut-être déjà à stresser à l’approche des différents mouvements sociaux prévus dans les prochains jours. Vendredi, mardi, et samedi prochain, les salariés d’Air France se mobilisent face à l’impasse des négociations sur les salaires. Dès lundi soir 19h, les cheminots entament leur grève contre la réforme de la SNCF. Comment garder son calme en prévision de la galère qui s’annonce ? Voici quelques suggestions.  

  • Sport, méditation et pensée positive pour se préparer

Se dépenser. Avant le jour J, avant d’affronter le verdict du panneau d’information de la gare ou de l’aéroport, quelques exercices peuvent vous aider à vous mettre en condition. Une simple marche intensive d’une demi-heure par jour, voire même un petit footing le matin même permettra de faire le plein d’endorphine ou de dopamine qui vous aideront à l’instant T.

Méditer. La méditation, également, n’a pas son pareil dans la prévention du stress. Pour cela, essayez de trouver un coin calme, de vous tenir le dos droit et les yeux fermés, de porter son attention sur l’instant présent, d’écouter sa respiration, ses sensations corporelles ou encore de laisser passer ses pensées comme elles viennent. Pratiquez pendant 15 à 30 minutes tous les jours, et vous serez un peu mieux armé le jour J. "Le principe, c'est de se recentrer sur soi, sur le moment présent, sans être dans l'anticipation de ce qui pourrait arriver. On se concentre sur sa présence corporelle, sa respiration, sur la perception de l'ancrage de ses pieds dans le sol", résume pour la dépêche du midi la psychologue toulousaine Yasmine Patel. Si vous n’y parvenez pas, vous trouverez ici trois conseils pour débuter.

Penser positivement. Autre piste : la visualisation de pensées positives. Au lieu de vous laisser monter la moutarde au nez plusieurs jours avant, essayez de visualiser des choses positives que vous ferez après le voyage, voire pendant. Prévoyez-vous de bons livres, téléchargez-vous de la musique, des podcasts pour le jour J, et focalisez-vous davantage sur le plaisir qu’ils vont vous procurer que sur la peur de voir votre train annulé.

  • Le jour de galère, mâchez du réglisse et dédramatisez

Se détourner du stress des autres. Le jour J, veillez autant que possible à ne pas vous laisser contaminer par le stress de l’autre. "Le stress de ’l’autre’ est contagieux, parce que la personne que l’on connaît fonctionne alors différemment. Son stress entraîne un changement de rythme qui ne correspond plus au nôtre : accélération des mouvements, changement de tonalité de la voix… En retour, nous réagissons à ces stimuli par une augmentation de notre propre stress, réalimentant le problème, etc", explique dans Psychologie magazine la neurologue Régine Zekri- Hurstel.

S’adonner à des gestes réconfortants. Quelque gestes simples peuvent aider à atténuer son stress : se masser les mains (ou les pieds si possible), boire quelque chose de réconfortant ou mâcher un bâton de réglisse (cela aide à calmer sa respiration, à détendre se détendre les muscles) par exemple. Si vous avez travaillé votre respiration en amont, vous pouvez également mettre en pratique certains exercices sur un quai bondé ou dans votre train. De même que pendant la préparation, n’hésitez pas à visualiser des pensées positives sur ce qui vous attend après le voyage.

Dédramatiser. Mais la chose la plus importante reste peut-être d’accepter son stress et sa mauvaise humeur, qui seront inévitables. "Tous les conseils sont bons à prendre mais il faut veiller à ne pas dramatiser, ni non plus à médicaliser sa mauvaise humeur. Ce n‘est pas une maladie. Chercher la bonne humeur, c’est aussi se rappeler que l’on sera de mauvaise humeur de temps en temps", explique à Europe 1 le psychiatre Michel Lejoyeux, auteur de Tout déprimé est un bien portant qui s’ignore. Qui conclut : "Dites-vous bien qu’il y a plus grave, et que ce n’est qu’un état transitoire".