Emmanuel Macron a accepté mardi de chanter avec des choristes amateurs l'air du Toréador de Carmen lors d'une brève visite à l'Opéra de Strasbourg, après son discours devant la Cour européenne des droits de l'Homme.
Avec "les petits chanteurs de Strasbourg". Le chef de l'État a passé une vingtaine de minutes en fin d'après-midi en compagnie de quelques centaines d'amateurs qui répétaient Le Messie de Haendel et Carmen de Bizet, sous la direction du directeur artistique de l'ensemble "Les petits chanteurs de Strasbourg", Luciano Bibiloni, dans le cadre d'un projet choral participatif. Après les avoir écoutés quelques minutes depuis le balcon du théâtre, Emmanuel Macron est descendu à l'orchestre pour leur serrer la main et leur a adressé quelques mots au micro. "Il y a des choses qui nous tiennent ensemble, l'Europe mais aussi la culture", a-t-il déclaré, les félicitant pour cette initiative.
Quelques notes partagées. "Cela peut faire découvrir la passion du chant à l'une ou l'autre d'entre vous, sa vie va peut-être changer. La vie on la règle parfois, pense-t-on, avec des décrets, des lois, tout ce qui fait le quotidien austère du champs politique. Mais le cœur de l'existence, c'est ce que vous êtes en train de faire", a-t-il poursuivi. À l'insistance des choristes et de leur directeur, le président de la République a ensuite accepté de chanter quelques instants avec eux : ils ont ensemble entonné le début de l'air du Toréador de Carmen.
Emmanuel Macron est reparti ensuite alors que les choristes applaudissaient et entonnaient avec enthousiasme l'Alleluia du Messie de Haendel. Le chef de l'État était venu mardi à Strasbourg pour défendre devant les juges de la CEDH la loi antiterroriste qui remplacera l'état d'urgence à partir de jeudi.