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Diane Shenouda avec C.R-D , modifié à
Le directeur du festival, Olivier Py, avoue préféré "les footballeurs au foot".

A Avignon, le temple du théâtre, l'Euro est aussi dans tous les esprits, et les comédiens du festival le sentent : il n'y aura pas foule dimanche soir dans les gradins. Olivier Py, le directeur du festival, risque de se sentir un peu seul ce soir : "J'adore les footballeurs, mais je n'aime pas beaucoup le foot".

Avignon vibrera pourtant. Des écrans ont été prévus à plusieurs endroits dans le ville, et même dans certains théâtres, où de nombreux comédiens ne joueront pas, faute de spectateurs. C'est le cas d'Aymeric Lompret : "Il va être compliqué de lutter contre 20 millions de téléspectateurs. Donc on va faire une relâche, et on va aller regarder le match tous ensemble". 

Une demi-finale déjà très bruyante. Pas de relâche en revanche au Palais des Papes, mais il y aura de l'ambiance, témoignent des festivaliers présents au moment de la demi-finale : "On a pas besoin de regarder le match pour savoir ce qu'il se passe car dès qu'il y a un but tout le monde se met à hurler", déclare une comédienne. "On entendait les klaxons très clairement", ajoute un acteur. 

"Je préfère le théâtre". C'est le foot qui va l'emporter ici ce soir, même pour ceux qui iront au théâtre : "J'irai au théâtre, parce que je suis venu en Avignon pour aller au théâtre. Je préfère le théâtre mais, en même temps, c'est bien que les deux coexistent. Il y aura une bonne ambiance si la France gagne. Je serai ravie pour tout le monde", s'amuse un festivalière.