Laurence Boccolini : "Moi, je suis 'endivewoman' !"

  • Copié
A.D , modifié à
Entre souvenirs et goûts personnels, l'animatrice d'Europe 1 a brossé samedi son portrait culinaire aux côtés de l'équipe de Laurent Mariotte.
INTERVIEW

Toujours prête à jouer le jeu sur Europe 1, Laurence Boccolini a accepté de se livrer côté fourchette dans l'émission La table des bons vivants. Dans les plaisirs de la table, le contenu de son verre intéresse moins l'animatrice que ce qu'on lui propose dans l'assiette. Car si elle n'aime pas trop boire, elle a gardé de ses origines italiennes un goût pour les légumes cuisinés, avec ou sans pâtes. 

"Endivewoman !". Elle ne sait pas elle-même façonner ce monument de la cuisine italienne mais loue le souvenir des pâtes faites à la main par sa grand-mère. Parmi les évocations familiales, elle a aussi l'image de sa mère revenant du marché avec un sac plein d'épinards. Un légume qu'elle adorait, à la différence de nombreux enfants. Ses goûts se portent également sur un autre aliment souvent décrié : l'endive.  Je les mange même avant qu’elles cuisent. J’ai été élevée à l’endive. J’adore ça", amertume comprise. Et l'animatrice conseille de goûter aux "puntarelle", des salades de type chicorée qui se mangent beaucoup dans sa région des Marches. "Il y a une petite acidité, une petite amertume et on mélange ça aux pâtes", glisse-t-elle.

Quartier de bureaux. Seul bémol, elle avoue ne pas trop cuisiner et avance l'excuse de ne pas avoir de magasin de proximité : "J’habite dans un quartier où il n’y a que des bureaux. Tous les petits commerces ont été remplacés par des sandwicheries, de la restauration rapide, des opticiens." Elle fait donc ses courses sur internet et avoue un péché mignon : "J’adore depuis que je suis jeune aller à la Grande épicerie du Bon marché."

 

Le questionnaire des bons vivants

Pour mieux la connaître côté fourchette, l'animatrice est passée sur le gril des interrogations de Laurent Mariotte :

Le goût de votre enfance ?

Les épinards. J'adore ça. J'ai le souvenir de ma mère faisant des épinards avec de l'ail. Elle revenait du marché avec un énorme sac d’épinards. Elle les mettait dans l'eau, il n'y avait plus rien après. Le volume retombe. Je me disais 'ça y est, on m'a mangé mes épinards'.

Votre plus beau repas, dans le sens inoubliable ?

Il y en a eu certainement pas mal dans de très bons restaurants. Mais j'ai le souvenir d'avoir mangé un mahi-mahi (un poisson équivalent à la daurade royale, ndlr.) frais pané à la noix de coco devant la baie de Cook. Et c'est un beau souvenir.

Votre pire repas ?

Il y en a plein parce que je suis entourée de gens qui ne savent pas faire la cuisine. Mais je me souviens d'avoir été invitée chez des gens, d'avoir mangé une viande que je trouvais "dégueulasse" et j'ai demandé à mon voisin "C'est quoi la sauce sur le pavé de bœuf ?", il m'a répondu : "La sauce, je ne sais pas, mais c'est du canard".

Quel plat emmèneriez-vous sur une île déserte ?

Un poulet rôti avec un peu d'estragon et accompagné de petits pois frais et de Yorkshire puddings (sorte de gougères, ndlr.).

Le dernier plat que vous avez cuisiné ?

Des tortellini aux câpres et aux olives noires.

Le mot de la F-A-I-M ?

Restons simples !