Ary Abittan sur "Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu ?" : "Ce film est une ode à la tolérance"

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Aurélie Dupuy , modifié à

Les 13 millions d'entrées du premier film ont incité l'équipe à créer une suite qui sortira le 30 janvier. Avec les mêmes acteurs et les mêmes recettes que ceux du premier volet.

En 2014, Ary Abittan et l'ensemble du casting du film Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu triomphaient en salle. La comédie qui voyait un couple bourgeois de province abasourdi quand leurs quatre filles leur présentaient un compagnon d'origine asiatique, un autre musulman, un juif, et un noir, avait fédéré 13 millions de spectateurs. Un score qui a incité le casting complet à rempiler pour un second volet, Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon Dieu ?. L'acteur Ary Abittan était l'invité de la matinale d'Europe 1 dimanche, quelques jours avant la sortie du film, à la veille de ses 45 ans.

"Clavier connaissait les répliques de chacun". En plus de leur apporter la réussite, le premier film a créé des liens. "Notre bonheur, c’était de se retrouver", glisse Ary Abittan. Les comédiens, qui jouent des beaux-frères, se considèrent d'ailleurs plus comme des frères et se voient hors tournages. "On a passé des vacances ensemble. Évidemment, on va dîner, mais aussi avec le réalisateur Philippe de Chauvron."

L'histoire n'a pas été tout à fait la même avec Christian Clavier, du moins, pour le premier long-métrage, confie le comédien. "Il n’avait pas voulu nous rencontrer avant le tournage. Il avait dit 'je suis leur beau-père dans le film, donc on va rester à distance de beau-père.' Et ça a bien marché. C’est un homme pour qui l’humour, c’est sérieux. Il nous a tous tiré vers le haut parce qu’il connaissait les répliques de chacun. Il était très concentré. Il nous a donné cette force-là d’improviser, d’écouter. Et cette ambiance qui a régné sur le plateau a servi le film", juge Ary Abittan.

"La France est un pays magnifique". Dans la suite, les quatre gendres veulent quitter la France avec femme et enfants. "Evidemment, nos beaux-parents, Christian Clavier et Chantal Lauby dans le film, vont tout faire pour nous faire rester. Le message de ce film est formidable : c’est que la France est un pays magnifique. Ce film est une ode à la tolérance", souligne l'acteur qui reprend ce message à son crédit. "Moi, c’est ce que j’ai vécu à Sarcelles dans le quartier, où on se vannait tous ensemble. Il n’y avait pas juif, musulman, Chinois ou noir. (…) Sarcelles m’a tout donné. C’est une richesse."