Visiter Pompei depuis son ordinateur

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Aurélie Frex , modifié à
Google a lancé jeudi un service permettant de visiter les sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco

S’introduire dans les sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco en quelques clics de souris est désormais possible. Jeudi, le géant de l’Internet Google a présenté, lors d’une conférence de presse à Paris, un nouveau service permettant de pénétrer à l’intérieur des grands sites naturels et architecturaux classés, par simple connexion sur www.google.fr/unesco. Parmi les premiers lieux virtuellement ouverts au public, les vestiges de Pompei en Italie, les jardins du château de Versailles, le site de Stonehenge au Royaume-Uni, où encore la vieille ville de Saint-Jacques de Compostelle.

Des visites virtuelles rendues possibles grâce aux services Google Maps et Street View, qui permettent déjà de voyagerr le monde entier, mais sans jamais entrer à l’intérieur des sites. Et pour cause : les images disponibles sur ces logiciels ont été capturées grâce à des dispositifs photographiques embarqués sur le toit des voitures. Pour effectuer des prises de vue dans des lieux fermés aux véhicules, un tricycle a été équipé de neuf caméras. Un système qui permet ensuite de constituer une image à 360 degrés.

Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco présente le projet :

Du côté de l’Unesco, qui a facilité l’accès à ses sites aux équipes de Google, l’objectif affiché est de remplir sa mission de promotion des sites naturels et architecturaux classés. Pour accompagner la visite virtuelle, des bulles d’information, en cinq langues, sont disponibles sur Google Earth et Google Maps, afin que les internautes puissent en savoir plus sur les lieux visités. Petit bémol au système : seules des images de l’extérieur des sites sont proposées, rendant par exemple impossible la visite de l’intérieur du château de Versailles.

Pour le moment, 19 des 980 sites classés au Patrimoine mondial de l’Unesco sont accessibles par ce service gratuit. Ils sont situés en Espagne, en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en République tchèque. Ce chiffre sera d’une trentaine l’an prochain, notamment en Australie, au Brésil, au Canada et en Afrique du sud. L’objectif étant de couvrir l’ensemble des sites classés. Un pari qui s’annonce difficile pour certains sites naturels peu accessibles, comme les îles Galapagos…