Twitter réduit au silence par une "attaque malveillante"

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le site de microblogging, inaccessible jeudi après-midi, a repris peu à peu, dans la soirée, son fonctionnement normal.

Twitter a été victime jeudi d'une "attaque malveillante", rendant ses services inaccessibles à ses millions d'utilisateurs, a annoncé la société sur son blog officiel. Le service de microblogging était de nouveau accessible en début de soirée, mais le site indiquait qu’il continuait à "se défendre".

"Twitter est la cible d' une attaque de 'déni de service'", une attaque qui vise à rendre muet un serveur informatique en le submergeant de trafic inutile, a annoncé Biz Stone, cofondateur de la société, sur son blog. "De telles attaques viennent d'initiatives malveillantes orchestrées pour perturber et rendre inaccessibles des services tels que les banques en ligne et sites de paiement, et, en l'occurrence Twitter", ajoute-t-il. Le site, qui est peu a peu redevenu pleinement accessible à ses 17 millions d'utilisateurs, a indiqué qu'il allait "enquêter".

Facebook et de Google ont annoncé que leurs sites avaient également été visés par des cyberattaques. Chez Facebook, la porte-parole Brandee Barker a évoqué "des problèmes de réseau liés à une apparente attaque de 'déni de service'". "Aucune donnée d'utilisateur n'a été violée et nous avons restauré un accès complet pour la plupart des utilisateurs", a-t-elle assuré. Google, propriétaire du site de partage de vidéos YouTube, a indiqué qu'"une poignée de sites non-Google ont été touchés". Son porte-parole Nate Tyler a toutefois assuré que "les systèmes Google ont empêché que l'impact soit substantiel".

Ce n'est pas la première fois que Twitter tombe en panne, la forte croissance de son utilisation lui causant, selon les spécialistes, des difficultés à s'adapter. Mais c'est la première fois que le service était interrompu aussi longtemps et de façon aussi généralisée. "Savoir que la cause est une attaque malveillante dédouane Twitter dans une certaine mesure", fait remarquer l'expert Pete Cashmore sur le site spécialisé d'informations sur la haute technologie Mashable.