Quand Michael Moore s’attaque au capitalisme

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Capitalism : A Love Story sort mercredi sur les écrans. Le cinéaste controversé se penche sur le système capitaliste et ses dérives.

Après les armes en vente libre, le système Bush et l’assurance maladie américaine, Michael Moore s’est trouvé une nouvelle victime : le capitalisme. Son nouveau film, Capitalism : A Love Story, qui sort en salle le 25 novembre, revient en effet sur les dérives du système financier et la crise mondiale de 2008.

Alors que les Etats-Unis subissent de plein fouet la récession économique, Michael Moore s’est promené de Wall Street aux villes américaines sinistrées par les subprimes. Et comme on ne change pas une recette qui gagne, le réalisateur se sert des outils qui ont fait le succès de Fahrenheit 9/11 ou Sicko. Il se met en scène dans des situations absurdes, oppose privilégiés et opprimés, multiplie des images chocs et assume ses positions tranchées. Le but ? Montrer le plus clairement possible les aberrations et paradoxes du système économique actuel.

Plus qu’un documentaire, Capitalism : A Love Story est un brûlot contre le monde de la finance. L’ancien président américain George Bush, première cible de Michael Moore depuis 2000, n’est également pas épargné.

Les dérives du capitalisme, Michael Moore les connaît bien. A la fin des années 1980, des licenciements massifs chez General Motors avaient totalement dévasté sa ville natale de Flint, dans le Michigan. C’est cet événement qui est à l’origine de son premier film, Roger & Me.

 

Capitalism : A Love Story, avait été présenté pour la première fois au public lors de la dernière Mostra de Venise, en septembre dernier. Le discours de Michael Moore y avait été sans équivoque : ″Le capitalisme, c'est le mal et l'on ne réforme pas le mal″.

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