L’art en liberté et en Guadeloupe

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L’exposition Mix’art : l’art liberté fait étape en Guadeloupe. Elle réunit les grands noms de la BD et du street art.

C’est tout un symbole. Un peu moins d'un an après les tensions qui ont secoué l’île et alors que les syndicats du LKP ont déposé un préavis de grève en forme "d’avertissement" pour mardi et mercredi, l’exposition Mix’art : l’art liberté arrive en Guadeloupe.

Lancée le 15 juin dernier à Paris, sous la nef du Grand Palais, Mix’art : l’art liberté rassemble 25 des plus grands dessinateurs de BD et 25 des plus grands dessinateurs de l’art urbain. Ensemble, ils ont réalisés des toiles formant un abécédaire : pour chaque œuvre, un mot, une planche de BD, une réalisation street art et une citation. L’ensemble formant un patchwork de la diversité culturelle "au service de l’égalité des chances", assure l’association Ariana, organisatrice de l’événement.

Ces œuvres sont aussi rassemblées dans un album préfacé par l’ancien secrétaire général de l’Onu, Boutros Boutros-Ghali et postfacé par Louis Schweitzer, président de la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité).

Dix artistes antillais participeront à l’opération qui veut, en faisant étape en Guadeloupe, associer les départements d’Outremer "trop souvent oubliés des tournées nationales", souligne l’association. L’exposition se tiendra sur le parvis de l’hôtel de ville de Pointe-à-Pitre, du 21 au 29 novembre dans le cadre du festival des musiques caribéennes.