Fête de la musique : plus de 100 pays au diapason

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Près de 15.000 concerts ont été recensés en France et dans 120 pays, dont 19 européens.

Du flamenco à Hanoï, du slam au Togo, du hip hop au Vanuatu et Yannick Noah à New-York. La fête de la musique s'exporte de mieux et gagne à chaque édition de nouveaux adeptes à l'étranger. Cette année, les villes de Valparaiso, au Chili, et de Reykjavik, en Islande, ont rejoint le mouvement.

A travers la France, amateurs et professionnels se sont succédés sur les scènes ou aux coins des rues. A Besançon, les organisateurs ont tenté une première : utiliser Facebook pour faire venir le public au concert prévu Place de la Révolution. Pari réussi, puisque près de 5.000 personnes ont joué le jeu. A Paris, l'Elysée et Matignon se sont ouverts à des concerts de swing et de musique classique réunissant plus de 4.500 personnes.

Laure Dautriche s'est jointe aux badauds. Quand certains donnaient de la voix près du pont des Arts, d'autres se faisaient sortir manu-militari, mais en musique, de la pyramide du Louvre.

 

 

Invité, lui, officiel du Louvre, Pierre Boulez dirigeait, sous la pyramide, l'Orchestre de Paris dans un programme consacré à Stravinsky. Mais les temps forts se sont surtout déroulés en soirée, avec notamment Anaïs et Emily Loizeau, au château de Vincennes.

Plus de 2.600 policiers et gendarmes, très présents, étaient mobilisés à Paris pour assurer la sécurité. Le ministère de l'intérieur a annoncé, lundi, que 223 personnes avaient été interpellées, en France, durant la fête, 196 d'entre elles ayant été placées en garde à vue. Selon la préfecture de police, la fréquentation aux différentes manifestations parisiennes était moins forte cette année que l'an dernier.