Bruel : "un revers pour toute la profession"

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Patrick Bruel se dit "déçu" du nouveau coup de frein donné à la loi Hadopi par la censure du Conseil Constitutionnel.

Patrick Bruel est l'un des 52 artistes qui avaient signé une tribune dans le JDD pour défendre le projet de loi contre le piratage sur internet. Un "appel au civisme", selon lui. "J'ai toujours pensé que cette loi avait plus valeur de symbole que d'efficacité sur le fond", explique t-il sur Europe 1. Pour autant, le principe de faire intervenir le législateur pour appliquer d'éventuelles sanctions contre les pirates ne le choque pas même si l'esprit initial du projet était, à la base, moins coercitif.

S'il reconnaît l'"extraordinaire révolution " qu'est internet, Patrick Bruel note aussi que, "comme toute révolution, elle a ses effets pervers" :

Homme de gauche, Patrick Bruel souligne toutefois l'engagement de Nicolas Sarkozy, qu'il avait rencontré alors qu'il était encore ministre de l'Intérieur : il a fait "exactement comme il l'avait promis. Et vraiment, il s'est comporté de manière extrêmement responsable et digne dans cette histoire", dit-il.

Alors, le coeur de Patrick Bruel bat-il toujours à gauche ? Oui, mais il est "navré par la gauche", "dissoute dans des querelles internes insupportables et indignes en ne faisant que de l'anti-sarkozysme primaire", déplore-t-il. Son espoir aujourd'hui, c'est "Dominique Strauss-Kahn, si un jour il a envie de revenir". Questionné sur la liste de Dieudonné, il pouffe. "Souvent les phrases (prononcées par cet individu) relèvent du pénal" :

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