Birkin et Dubosc, Gérards malgré eux

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Les 6e Gérard du cinéma ont consacré le pire de la production cinématographique française.

Curieusement, personne n’est venu chercher son parpaing d’or lundi soir, sur la scène du théâtre Michel. La sixième édition de la cérémonie des Gérard 2011 du cinéma a, une nouvelle fois, consacré le pire du 7ème art, trois jours avant les prestigieux César.

Les " Gérard du désespoir féminin et masculin" ont été décernés pour leurs talents respectifs à Jane Birkin pour le film Thelma, Louise et Chantal, et à Franck Dubosc pour Camping 2. Le "Gérard du plus mauvais film de l'année et probablement de la décennie " a consacré L'Immortel de Richard Berry, avec Jean Reno dans le rôle titre.

Arielle Dombasle, encore et toujours

Une nouvelle fois, Arielle Dombasle en a pris pour son grade. La comédienne-chanteuse a été récompensée par le "Gérard de l'actrice qui bénéficie le mieux des réseaux de son mari, ou plutôt de son futur ex-mari, enfin bon on sait plus trop où ils en sont, toujours est-il qu'elle continue à tourner ".

Cette année encore, Arnaud Demanche, Frédéric Royer et Stéphane Rose, les trois créateurs des Gérards, se sont lâchés dans les noms des catégories. On retiendra le "Gérard du film où on t'explique que le racisme, c'est pas bien !" décerné ex-aequo à La Rafle avec Mélanie Laurent et Hors la loi avec Jamel Debbouze. Le "Gérard du film guimauve que tu te forces à aller voir uniquement pour emballer une meuf" a été décerné sans surprises à la comédie romantique de 2010, L’arnacœur.

Le couple Dujardin/Lamy moqué

Plus étonnants, Jean Dujardin et Alexandra Lamy sont pour la première fois égratignés par le jury avec le Gérard du petit couple qui se la joue Alain Delon et Romy Schneider dans Paris Match, mais qui fait plutôt penser à une pub de la Saint-Valentin pour des Mon Chéri. Vous avez dit vachard ?