Belle rentrée pour les Anglo-saxons

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les écrivains de langue anglaise dominent largement la partie étrangère de cette rentrée littéraire.

Avec 121 titres sur 229 romans étrangers annoncés en quelques semaines, la littérature anglo-saxonne écrase la rentrée étrangère, malgré la bonne tenue du roman espagnol et latino-américain. Derrière le vétéran américain Philip Roth (Exit le fantôme, Gallimard), plusieurs générations d'écrivains proposent leur vision de l'Amérique, avec notamment Charles Bock (Les enfants de Las Vegas, L'Olivier) ou Richard Price (Souvenez-vous de moi, Presses de la Cité).

Parmi les "poids-lourds" de cette rentrée, on peut également noter la présence l'Irlandais Colum McCann, avec Et que le vaste monde poursuive sa course, chez Belfond. Traduit en 26 langues, ses précédents romans, Zoli, Danseur ou encore Le chant du coyote sont des best-sellers internationaux.

Face à la déferlante anglo-saxonne, la littérature de langue espagnole résiste plutôt bien, avec 22 traductions, contre 13 en 2008. Tête d'affiche ibérique : le catalan Carlos Ruiz Zafon, fort du beau succès de son précédent roman, L'ombre du vent. Son nouveau livre, Le jeu de l'ange (Robert Laffont), une enquête à Barcelone dans les années 1920, est, avec 200.000 exemplaires, l'un des plus gros tirages de la rentrée. Mais les lecteurs français pourront également découvrir des écrivains colombiens, cubains ou argentins.

Dopé l'an dernier par le succès du roman policier scandinave, la littérature des pays nordiques est en léger recul, avec 7 titres seulement contre 13 en 2008. L'Asie conserve une petite place sur les étals, avec quatre traductions du chinois, deux du japonais, et un Indien, Tarun J. Tejpal, auteur de Loin de Chandigarh en 2007, dont le nouveau roman, Histoire de mes assassins, paraît début septembre chez Buchet Chastel.