Carlos sanglote à son procès

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avec AFP

Pour la première fois depuis le début de son procès devant la cour d'assises spéciale de Paris, Carlos a abandonné mercredi son air fanfaron et éclaté en sanglots en évoquant ses "camarades" morts pour la cause en Jordanie lors des combats de 1970-71.

"J'étais le premier volontaire pour la guérilla", se souvient Ilich Ramirez Sanchez en évoquant ses premières années de combat avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). "Malheureusement, la plupart de mes camarades sont morts et je suis en partie coupable", murmure le révolutionnaire, la voix brisée. "Tous ces gens sont morts, tués comme des chiens", "il y avait des civils" et "mes camarades sacrifiés pour la cause".