Les Bleus champions du monde : "Sur les Champs-Elysées, ils seront en communion avec les Français"

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Romain David , modifié à
Laura Flessel, la ministre des Sports, a salué sur Europe 1 le formidable exemple offert à la jeunesse par les Bleus, devenus dimanche champions du monde de football.
INTERVIEW

Elle a assisté à leur sacre en direct, depuis le stade Loujniki à Moscou. "C'est un beau dénouement, une belle victoire contre un pays qui a montré qu'il savait jouer", a commenté lundi sur Europe 1 Laura Flessel, la ministre des Sports, quelques heures seulement après que les Bleus sont devenus champions du monde pour la seconde fois.

"Oser croire en leurs rêves". "Je suis six fois championne du monde, mais on savoure toujours des moments comme ça", rapporte l'ancienne escrimeuse. "Lorsqu'ils vont descendre les Champs-Elysées, ils seront en communion avec les Français", prédit-elle alors que l'équipe de France, de retour de Russie, est attendue dans l'après-midi sur la plus belle avenue du monde, vingt ans après le défilé triomphal des Bleus de 1998. Pour elle, cette incroyable victoire, "c'est donner à cette nouvelle jeunesse cette envie d'oser croire en leurs rêves".

"De l'humilité, de la solidarité". "Merci et bravo ! C'est vingt ans de détermination", pointe Laura Flessel. Et d'autant plus qu'il n'était pas facile pour cette très jeune équipe, dont certains membres n'ont pas connu la victoire de 1998, de marcher dans les pas de la génération Zidane. "Pendant les six semaines, les garçons n'arrêtaient pas de dire : 'nous n'avons rien fait'. Il y avait de l'humilité, de la solidarité. Il y avait de l'empathie les uns pour les autres", rapporte-t-elle.

Une vague de ferveur. Elle salut "une intelligence collective pour un but national : amener la France sur sa deuxième étoile". La ministre des Sports espère enfin que l'enthousiasme suscité par la victoire, et qui pourrait bien aussi profiter à la popularité de l'exécutif, ne retombe pas de sitôt. "Ce matin, lorsque l'on se réveille, on a envie de pleurer, on a envie de crier et de dire combien on est fier de ce pays, mais il faut continuer !", conclut-elle.