Snapchat se lance dans la lutte aux fausses informations

Snapchat a annoncé de nouveaux outils lundi.
Snapchat a annoncé de nouveaux outils lundi. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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RÉSEAUX SOCIAUX - Le réseau social a annoncé lundi une série de mesures pour lutter contre la diffusion de fausses informations.

Après Facebook, Snapchat se lance dans la lutte contre les fausses informations. Le réseau social très populaire chez les jeunes a annoncé lundi une mise à jour de ses conditions d'utilisation qui vont lui permettre de modérer les contenus publiés dans Discover, le service utilisé par les médias pour proposer leurs contenus dans l'application.

Une vérification des contenus. Dans la pratique, le réseau social qui compte plus de 150 millions d'utilisateurs sera désormais en mesure de supprimer les images déplacées ou trompeuses de son service. Les nouvelles règles mises en place par la société fixent des limites plus claires aux éditeurs. En plus de cette guerre contre les images trompeuses, Snapchat interdit désormais aux éditeurs de renvoyer ses utilisateurs vers des sites pouvant diffuser de fausses informations. La vérification des contenus vers lesquels renvois les médias sera à leur charge.

Eviter la diffusion de fausses informations. D'après l'entreprise, ces changements doivent "permettre aux partenaires éditoriaux de faire leur part de travail pour que Snapchat reste une plateforme informative, factuelle et sécurisée". Dans le même temps, Snapchat a annoncé qu'il allait mettre à des dispositions de ses partenaires en février un outil leur permettant de bloquer leurs contenus aux utilisateurs n'ayant pas un certain âge. 

Une action pro-active. Ces annonces interviennent alors que Snapchat, hors quelques incidents mineurs, n'a pas de véritable problème avec les fausses informations. L'entreprise préfère cependant prendre les devants. Un moyen d'éviter de se retrouver sous le feu des projecteurs comme l'a été Facebook à l'issue de la campagne présidentielle américaine. Le réseau social de Mark Zuckerberg était en effet accusé d'avoir laissé prospérer de fausses informations.