Royaume-Uni : bientôt des taxis londoniens hybrides

Black Cab
Les mythiques "black cabs" hybrides devraient être opérationnels dès la fin 2017.
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avec AFP , modifié à
Le constructeur des célèbres "black cabs" ouvre une nouvelle usine au Royaume-Uni pour produire des véhicules propres.

C'est une petite révolution verte qui devrait arriver dans les rues londoniennes. Le constructeur des célèbres taxis "black cabs" ouvre mercredi une nouvelle usine au Royaume-Uni pour produire des véhicules hybrides rechargeables afin de renouveler le parc britannique et de se développer à l'international notamment en France.

Première usine de ce type. La London Taxi Company (LTC) a investi 300 millions de livres (350 millions d'euros) sur son site de Coventry (centre de l'Angleterre) pour construire cette usine qu'il présente comme la première au Royaume-Uni entièrement dédiée à ce type de véhicules, selon un communiqué. La technologie hybride rechargeable permet de réduire le coût d'utilisation de ces véhicules et de rouler à "zéro émission" sur une certaine distance. Pour les distances plus longues, un moteur à essence installé sous le capot prend le relais pour éviter tout problème de capacité.

Opérationnel fin 2017. Il s'agit du premier investissement réalisé dans l'industrie automobile britannique par le chinois Geely qui a racheté LTC en 2013 et qui est également propriétaire de Volvo. Les taxis seront d'ailleurs dotés d'une technologie déjà utilisée par les moteurs produits par Volvo. Le site a une capacité de production de plus de 20.000 véhicules par an et les premiers taxis arpenteront les rues de Londres au quatrième trimestre de 2017, avant d'être vendus à l'international début 2018. Le groupe prévoit notamment de lancer ses taxis en France.

"Renaissance." La London Taxi Company, qui fabrique des "blacks cabs" depuis 69 ans, a ainsi créé 1.000 emplois, dont 200 ingénieurs. La société se montre ambitieuse et en profite pour se conformer à la réglementation qui prévoit que tout nouveau taxi vendu à partir de début 2018 devra être à très faibles émissions de gaz polluants. S'il dispose d'un moteur à combustion, il devra obligatoirement être à essence, le diesel étant proscrit. Le gouvernement a d'ailleurs injecté 16,1 millions de livres pour contribuer au financement du projet de LTC. "Aujourd'hui, marque la renaissance de la London Taxi Company", se félicite Chris Gubbey, directeur général de la société dans un communiqué.