Mark Zuckerberg affirme qu'il n'est pas hostile à une régulation de l'internet

Mark Zuckerberg a été convoqué devant le Congrès américain pour s'expliquer sur les divers scandales qui touchent Facebook.
Mark Zuckerberg a été convoqué devant le Congrès américain pour s'expliquer sur les divers scandales qui touchent Facebook. © AFP
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avec AFP
Au deuxième jour de son audition au Congrès, le PDG de Facebook a précisé qu'il fallait s'assurer que la régulation d'internet ne nuise pas aux petites entreprises du secteur.

Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a réaffirmé mercredi devant le Congrès américain qu'il n'était pas hostile à une régulation de l'internet et des réseaux sociaux mais qu'il fallait s'assurer que celle-ci ne nuise pas aux petites entreprises du secteur.

"L'importance de l'internet grandit dans le monde et je pense inévitable une certaine forme de régulation", a indiqué Mark Zuckerberg au deuxième jour d'auditions au Congrès sur l'affaire de l'utilisation des données des membres de Facebook. "Je ne pense pas qu'il n'y ait pas besoin de régulation mais il faut faire attention en la mettant en place", a-t-il souligné. "Souvent les régulations appliquées font qu'une entreprise disposant de ressources telles que les nôtres peut les respecter mais pour des entreprises plus petites cela peut être plus difficile de le faire. Ce genre de choses doivent être considérées avec attention lorsqu'on parle des règles qui devraient être mises en place", a ajouté le PDG du réseau social.

87 millions d'utilisateurs de Facebook touchés. Mark Zuckerberg fait face depuis mardi aux questions des parlementaires américains après avoir été convoqué pour s'expliquer sur les divers scandales qui touchent Facebook. Outre l'affaire Cambridge Analytica qui a vu les données de quelques 87 millions de membres utilisées à des fins politiques, les auditions portent également sur les ingérences russes, via les réseaux sociaux, dans les élections américaines de 2016.