L'Apple Watch et les bracelets connectés faciliteraient le diagnostic de maladies cardiaques

L'Apple Watch Series 3 est doté d'un capteur cardiaque.
L'Apple Watch Series 3 est doté d'un capteur cardiaque. © Grégoire Martinez / Europe 1
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Le capteur cardiaque de l'Apple Watch, couplé à une intelligence artificielle, permettrait de détecter l'hypertension.

Serait-ce (enfin) la fonction santé utile des montres et bracelets connectés ? Une étude présentée lundi à l'occasion d'une rencontre organisée par l'American Heart Association montre que les capteurs présents dans plusieurs montres connectées - et particulièrement l'Apple Watch - permettent de détecter de manière assez juste si un utilisateur est sujet à l'hypertension ou à des apnées du sommeil. 

Ces deux problèmes, très répandus, mais habituellement mal ou peu diagnostiqué pourrait être repéré avec l'aide des objets connectés et de l'Apple Watch, salue l'association américaine pour le cœur. Une fois la montre couplée avec un bon logiciel d'intelligence artificielle, celle-ci deviendrait en effet un bon outil de mesure. L'Apple Watch est en effet doté d'un capteur cardiaque directement au contact de la peau et qui réalise des mesures du rythme cardiaque de son utilisateur à intervalle régulier.

Mieux détecter les maladies cardiaques

Apple, de son côté, met aussi de plus en plus en avant ce point. Lors de la présentation de l'Apple Watch Series 3, début septembre en Californie, la marque à la pomme a insisté sur les améliorations logicielles apportées au capteur cardiaque. La montre est en effet désormais capable de créer d'analyser le rythme cardiaque en fonction de l'activité de son utilisateur. Ainsi, s'il n'est nullement étonnant que la fréquence cardiaque dépasse les 120 battements par minute en pleine course, elle ne doit pas atteindre ce niveau au repos. Si une telle situation venait à se répéter, l'Apple Watch est maintenant en mesure d'alerter l'utilisateur et de lui conseiller de se rendre chez son médecin.

Mais des études sont aussi menées avec l'université de Standford pour améliorer la détection de la fibrillation artérielle et des rythmes cardiaques irréguliers. Car s'il ne s'agit pas de remplacer le diagnostic posé par un médecin, les capteurs des objets connectés pourrait permettre de repérer plus facilement certains problèmes cardiaques et donc de mieux les traiter par la suite.