Google renonce à utiliser des drones pour connecter le monde à Internet

Google préfère les ballons aux drones.
Google préfère les ballons aux drones. © Capture d'écran YouTube
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avec AFP , modifié à
Google a annoncé mercredi qu'il allait se concentrer sur une autre option utilisant des ballons et non des drones. Le projet doit permettre de connecter les zones les plus reculées.

C'est la fin d'un projet qui s'annonçait pharaonique... Alphabet, la maison mère de Google, a annoncé jeudi qu'elle renonçait à un projet visant à utiliser des drones comme relais internet afin de permettre des connexions depuis des zones reculées de la planète, préférant se concentrer sur des montgolfières, a confirmé une porte-parole.

Google, qui à l'époque ne s'était pas encore réorganisé sous l'ombrelle de la holding Alphabet, a commencé à mener en 2013 des tests pour un projet baptisé "Loon". L'idée était de créer un réseau de montgolfières géostationnaires dans la stratosphère et de les utiliser comme relais entre le réseau internet mondial et des bâtiments équipés d'une antenne spécifique.

Privilégier les ballons. En 2014, il avait toutefois acheté, dans la même optique, le fabricant américain de drones solaires Titan Aeropace. "Par comparaison, à ce stade, les critères économiques et la faisabilité technique du projet Loon représentent une manière beaucoup plus prometteuse de connecter les parties rurales et reculées du monde", a indiqué une porte-parole de X, le laboratoire d'Alphabet travaillant sur la plupart des projets futuristes du groupe, dans un mail envoyé à l'Agence France Presse.

La décision n'est pas toute récente. L'équipe de Titan a rejoint X fin 2015 et les travaux sur l'utilisation de drones comme relais internet ont été abandonnés peu après, a expliqué la porte-parole, précisant que beaucoup de personnes concernées travaillent désormais sur le projet Loon ou sur celui de drones de livraison Wing.

Facebook y croit encore. Le réseau social Facebook travaille pour sa part toujours sur un projet visant à utiliser des drones solaires géostationnaires, baptisés Aquila, comme relais internet. Ils seraient reliés entre eux ainsi qu'à des équipements de communication au sol ou des satellites grâce à des lasers. Un premier test de vol avec un drone Aquila de taille réelle avait été réalisé l'été dernier.