Britney Spears annoncée morte : Sony Music s'excuse après le piratage de son compte Twitter

Victime d'un piratage, la maison de disques a annoncé lundi à tort le décès de Britney Spears, 35 ans, qui va bien.
Victime d'un piratage, la maison de disques a annoncé lundi à tort le décès de Britney Spears, 35 ans, qui va bien. © KEVIN WINTER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec agences , modifié à
Victime d'un piratage, la maison de disques a annoncé lundi à tort le décès de la chanteuse avant de présenter ses excuses à Britney Spears... qui va bien.

"RIP Britney Spears". Le message publié lundi sur le compte Twitter de Sony Music Entertainment, assorti d'un émoticône versant une larme, a dû glacer le sang des fans de la chanteuse américaine. Après le piratage de son compte Twitter, la maison de disques a présenté ses excuses et a retiré les posts en question.

Un compte Twitter "compromis". La filiale musicale du groupe japonais Sony a déclaré dans un bref communiqué que son compte Twitter avait été "compromis" mais que le problème avait été "corrigé". Elle a ajouté "présenter ses excuses à Britney Spears et à ses fans". Une porte-parole de Sony s'est refusée à tout autre commentaire. Un porte-parole de Twitter n'a pas répondu à des demandes de commentaires adressées par courrier électronique.

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"#RIPBritney 1981-2016". L'agent de Britney Spears, Adam Leber, a déclaré à CNN que la chanteuse, âgée de 35 ans, se portait bien. L'un des messages publiés sur le compte de Sony Music Global comportait les mentions "RIP @britneyspears" et "#RIPBritney 1981-2016", ont rapporté les magazines Variety et Billboard. Ces messages ont été rapidement effacés.

Bob Dylan aussi concerné. Le compte Twitter du chanteur Bob Dylan, un artiste sous contrat avec Sony, semble lui aussi avoir été piraté, a précisé Billboard, expliquant qu'un message - lui aussi effacé depuis - incluait la mention "Rest in peace @britneyspears" ("Repose en paix Britney Spears").

Cyberattaque en 2014. Une autre filiale de Sony, Sony Pictures Entertainment, avait été victime en 2014 d'une cyberattaque retentissante et le FBI avait conclu que ce piratage était l'oeuvre de la Corée du Nord, à quelques semaines de la sortie du film The Interview, dans lequel deux journalistes sont recrutés par la CIA pour assassiner le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un.