Doctolib lève 35 millions d'euros pour accélérer son développement

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Doctolib a levé 35 millions d'euros. © Capture d'écran
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Le start-up française réalise sa deuxième levée de fonds de l'année pour financer son développement en Allemagne et renforcer ses positions en France.

Doctolib a de grandes ambitions. Le service de prise de rendez-vous en ligne a annoncé mardi qu'il avait levé 35 millions d'euros, notamment auprès de la BPI, pour financer son développement en France et en Allemagne. La start-up française signe ainsi la plus grosse levée de fonds dans le domaine de la e-santé en France cette année.

Utilisé chaque mois par 12 millions de Français, le service qui permet de prendre un rendez-vous chez un médecin en ligne directement depuis son ordinateur ou son smartphone, Doctolib veut aller encore plus loin. Avec déjà plus de 30.000 médecins et 800 établissement de santé convaincus, le service veut encore accélérer son développement. "Nous ne sommes qu'au début du marathon", a confié Stanislas Niox-Chateau, le président et co-fondateur du service au Figaro. La start-up réalise en effet sa deuxième levée en seulement un an, après avoir déjà obtenu 26 millions d'euros au mois de janvier.

Une success-story à la française

L'objectif pour l'application est de renforcer ses effectifs pour soutenir son développement en Allemagne et confirmer sa place en France. Car plus qu'un simple service de prise de rendez-vous, Doctolib est aussi un logiciel de gestion d'agenda pour les professionnels de la santé. Ainsi, en plus de 380 salariés déjà présents, la start-up prévoit de recruter 200 personnes pour, notamment, doubler son équipe technique, indique Le Figaro.

Et le système est plus que prometteur. Lancé en 2013, le service connait une croissance fulgurante et tout semble lui réussir. D'autant que son business-model est déjà bien établi. En effet, si Doctolib est gratuit pour les utilisateurs, les praticiens, eux, payent 109 euros par mois pour l'utiliser. "C'est environ 30% d'économie sur les frais de secrétariat et la division par cinq des rendez-vous non honorés grâce à un système de rappelle par SMS et d'annulation en un clic", promet le co-fondateur.