Crêpes, chocolats, bonbons... : les imprimantes 3D débarquent en cuisine

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Les imprimantes 3D peuvent imprimer du chocolat. © Ethan Miller / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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De plus en plus d'imprimantes 3D permettent d'imprimer des aliments. Et ces machines sont de plus en plus abordables.

Une imprimante 3D à mettre... dans la cuisine ! Généralement, on utilise ces imprimantes pour imprimer de petits objets, des pièces pour réparer un mécanisme cassé par exemple, ou éventuellement des pièces un peu plus grosses.

Des poudres et des pâtes comme matières premières

Dans ces cas-là, avec une imprimante 3D classique, on met un fil de plastique dans la machine. Il est ensuite chauffé à très haute température avant que l’imprimante superpose de fines couches pour créer l’objet qui a été dessiné sur un ordinateur juste avant. Pour la cuisine c'est presque la même chose, mais avec la nourriture à la place du plastique. On peut alors utiliser des poudres, des liquides, ou même des pâtes.

A Rennes, le centre culinaire contemporain a récemment fait l'acquisition de deux imprimantes 3D culinaire. La première ne chauffe pas, ne cuit pas les aliments et fonctionne donc pour un nombre limité de préparations. Elle donne simplement du volume et permet de réaliser des formes rigolotes.

Des crêpes imprimées en 3D

La deuxième imprimante, elle, chauffe. Il est donc possible d'y faire cuire des crêpes en forme de Tour Eiffel par exemple. L’imprimante s’appelle d'ailleurs la Pancake Bot. Et pour que mêmes des Bretons se mettent à faire des crêpes en 3D c'est que ça apporte un vrai avantage. Grâce à ces imprimantes, on peut réaliser des formes que l’on ne pourrait pas faire autrement... La Tour Eiffel donc, mais aussi un super-héros pour un anniversaire ou le logo d’une marque par exemple.

Pour ce qui est du goût, à défaut d'avoir testé ce qui se fait à Rennes ou les crêpes imprimées en 3D, nous avions testé lors du CES de Las Vegas en janvier dernier des bonbons en sucre et des chocolats imprimés en 3D. Les deux avaient des formes un peu particulières, géométriques mais vides à l'intérieur. Côté look, c'était particulièrement réussi, et il aurait effectivement été impossible de les réaliser à la main. Côté goût, c'était également très honnête.

Des modèles plus abordables

Et si c'est un centre culinaire qui dispose de ces imprimantes, n'importe qui peut aussi en acheter une. C’est un petit peu cher mais pas hors de prix. Au cours des derniers mois, les prix ont même nettement baissé. La fameuse Pancake Bot, par exemple, coûte désormais un peu moins de 300 euros. Evidemment, certains modèles, qui permettent de faire plus de choses, avec des matières différentes ou des formes encore plus complexes peuvent, eux, coûter plusieurs milliers d’euros.