"On est à huit mois de la Coupe du monde, l'organisation est faite par le staff, tout est programmé", plaide Bernard Laporte. 1:12
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Malgré la mauvaise entame des Bleus dans le Tournoi des six nations, "ce serait difficile et certainement dangereux de changer à nouveau" de sélectionneur, a estimé le président de la Fédération française de rugby, dimanche, sur Europe 1. 

Après le revers rageant de l'équipe de France de rugby face au pays de Galles vendredi soir (24-19), d'autres mauvais résultats pourraient-ils menacer l'avenir du sélectionneur tricolore Jacques Brunel ? Non, a assuré le président de la Fédération française de rugby (FFR) Bernard Laporte, lors de l'émission "Face aux auditeurs", qui sera diffusée dimanche à 20 heures sur Europe 1. 

"Tout est programmé et nous irons ensemble". Malgré un scénario catastrophe - une première mi-temps quasi-parfaite puis un enchaînement de bourdes qui ont permis aux Gallois de marquer trois essais -, "il n'est pas question" de remplacer Jacques Brunel, a affirmé Bernard Laporte. "On est à huit mois de la Coupe du monde, l'organisation est faite par le staff, tout est programmé et nous irons ensemble", a détaillé le président de la FFR, lui-même ancien coach du XV de France. Avant cela, les Bleus doivent encore disputer quatre matches dans le Tournoi, notamment contre l'Angleterre, dimanche prochain, à Londres. 

"Mathématiquement, tout est possible". "On a changé de sélectionneur il y a un peu plus d'un an (en remplaçant Guy Novès par Jacques Brunel, ndlr) parce qu'on sentait que ça ne se passait pas très bien", a appuyé Bernard Laporte, conscient de l'impact psychologique que cette première défaite pourrait avoir sur l'équipe. "On ne peut pas dire que ça se passe mieux aujourd'hui. Mais (…) ce serait difficile et certainement dangereux de changer à nouveau." Désormais, "il faut relever la tête et bien finir le Tournoi", estime l'ancien secrétaire d'État aux Sports. "Quand on perd le premier match à la maison, c'est difficile de parler de victoire (dans le Tournoi), même si mathématiquement tout est possible. Mais il y a surtout en ligne de mire une Coupe du monde qu'il va falloir bien négocier."

>>> Retrouvez l'intégralité de l'émission "Bernard Laporte face aux auditeurs d'Europe 1" dimanche, dès 20 heures.